Food For Your Soul
by Reverend Hubermann Larose
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La Parabole des Deux Fils
(Mat. 21:28-32)
Cette parabole, considérée comme la plus simple et la plus claire de toutes les paraboles, met en vedette un père, lequel représente de toute évidence Dieu, le Père de qui nous tenons l’existence, et à qui, par conséquent, nous devons crainte et obéissance.
Ce père a deux fils, et non trois. Nous retrouvons cette division en deux à travers toute la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse : la postérité de la femme, la postérité du Serpent ; Caïn et Abel ; les fils des hommes et les fils de Dieu ; le blé et l’ivraie ; les enfants du Père et les enfants du Malin ; les enfants de lumière et les enfants de ce monde, etc.
Pour Dieu, il n’y a que ces deux catégories de gens ― ceux qui lui disent oui et ceux qui lui disent non. Ces deux catégories ont aussi deux destinées devant elles : le ciel ou l’enfer ; la vie éternelle dans la présence de Dieu ou la damnation éternelle loin de Sa face ; le bonheur éternel ou le châtiment éternel.
Cependant, les hommes ont inventé une troisième catégorie ; ils ont donné au père un troisième fils — un fils qui ne dit ni oui, ni non ; un fils qui se tient au milieu ; qui ne se prononce pas ouvertement contre Dieu, mais qui ne prend pas non plus position pour lui. Mais la Bible rend clair qu’il n’y a pas de position neutre à l’égard de Dieu. «Celui qui n’est pas avec moi est contre moi», dit Jésus. (Mat. 12 :30)
Considérons maintenant la réponse donnée par chacun des deux fils.
I. LE FILS QUI A DIT NON
Son père lui intime l’ordre d’aller travailler dans sa vigne ; il refuse catégoriquement, en disant : «Je ne veux pas!» Sa réponse brusque est un acte de rébellion contre l’autorité de son père.
La réaction du père nous surprend un peu. Il n’a pas fait valoir son droit d’être obéi et, conséquemment, il n’a pas usé de force pour soumettre son fils à son autorité. Cela ne nous donne-t-il pas un aperçu du caractère de Dieu dans ses rapports avec les gens ? Nous apprenons au moins deux choses sur lui :
- Dieu ne force jamais personne à le servir.
- Il juge rarement sur le coup ceux qui se rebellent contre lui.
Ce délai mis dans l’exécution du jugement de Dieu attise l’arrogance des pécheurs qui devraient, au contraire, en profiter pour se repentir. «Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?» (Rom. 2:4)
Une bonne note pourtant à propos de ce fils: c’est sa sincérité. Pourquoi dire oui, quand, en réalité, vous voulez dire non? Néanmoins, Jésus n’a pas fait l’éloge de ce fils parce qu’il était sincère, mais parce qu’il s’était repenti. L’apôtre Paul dit qu’avant sa conversion il agissait par ignorance dans l’incrédulité. Heureusement, il s’est repenti, et Dieu ne tint aucun compte des temps qu’il a vécu dans l’ignorance. Le premier fils s’est aussi repenti : «puis il se repentit et il alla.» (Mat. 21:29) Il eut un mauvais commencement, mais une heureuse fin…exactement comme Paul : «Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent, (mais) j’ai obtenu miséricorde…» (1 Tim. 1:13)
Oh! la merveilleuse grâce de Dieu qui surpasse nos transgressions, étant toujours disposée à accueillir le pécheur repentant !
II. LE FILS QUI A DIT OUI
Il est apparemment obéissant. Beaucoup de gens sont apparemment obéissants aujourd’hui. Ils professent ce qu’ils ne possèdent. Ils ont l’apparence de la piété, mais ils «renient ce qui en fait la force.» (2 Tim. 3:5). L’apôtre Jacques flétrit de telles gens qui se plaisent à seulement à écouter la parole, sans se soucier de la mettre en pratique (Jac. 1:22-25)
Ainsi est le fils qui a dit oui ; il est comme ces fidèles qui accueillent la prédication de la parole avec un retentissant «Amen!», mais qui n’ont guère l’intention de mettre en pratique ce qu’ils ont entendu.
Faisons deux remarques à propos de ce fils:
- Il répondit promptement. Il agit ainsi parce qu’il n’a aucun désir de vraiment obéir à son père. Dire oui est chose facile pour celui qui n’a aucune intention de tenir parole.
- Il répondit avec révérence, avec politesse: «Je veux bien, Seigneur!» Mais il n’alla pas. C’est pour de telles gens que Jésus prononça ces paroles en Matthieu 7:21: «Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous dans le royaume de Dieu, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.»
Ce n’est pas notre politesse qui impressionne le Seigneur, mais notre obéissance.
Jésus fait, à la fin de la parabole, une déclaration qui est digne d’être notée: «Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu.» (v. 32) Ceux que nous appelons aujourd’hui les vauriens, les toxicomanes, les trafiquants de drogue, etc., devanceront dans le royaume de Dieu beaucoup de ceux qui viennent à l’église. Ces derniers courent le danger de jamais se repentir, parce qu’ils se font des illusions, ne réalisant pas à quel point ils sont «misérables, pauvres, aveugles et nus.» (Apoc. 3:17)
Il y a plus d’espoir pour un pécheur déclaré que pour un chrétien hypocrite. Mais cette parabole en elle-même est un appel à la repentance lancé à ces fils (et ces filles) qui disent tout le temps oui au Père, mais qui jamais ne font ce qu’Il leur commande de faire. L’église de Laodicée était remplie de gens comme cela. Se tenant à l’extérieur de cette église ― c’est la place où ces chrétiens l’avaient relégué ― le Seigneur dit: «Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.» (Apoc. 3 :20)
Peut-être Dieu est-il en train de frapper à ta porte maintenant même. Veux-tu ouvrir et l’inviter à entrer? Veuille l’Esprit de Dieu vous aider à faire cela ! AMEN !
Hubermann Larose,
Assistant Pasteur
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