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Il Faut Que Vous Naissiez De Nouveau – (Jean 3 :1-16)
«En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.» (Jean 3:3)
Ainsi parla Jésus à un homme en quête d’une réponse sure à la question: «Que faut-il que je fasse pour entrer dans le royaume de Dieu?» Cet homme n’est pas sans importance à Jérusalem. C’est d’ailleurs la hauteur de son rang social qui le décide à se glisser nuitamment dans l’humble demeure où Jésus reçut l’hospitalité pendant la fête de la Pâque juive. C’est un des notables juifs; c’est aussi un docteur de la loi et un pharisien, donc un membre éminent de l’intelligentsia juive et du parti religieux le plus strict et le plus fidèle à la loi de Moïse. Les mots de l’apôtre Paul qui, avant sa conversion, était aussi pharisien, lui conviendraient bien: «irréprochable à l’égard de la justice de la loi.» (Phil. 3:6). On pourrait croire qu’un tel homme possède toutes les qualifications pour entrer dans le royaume de Dieu. Or, d’après les paroles de Jésus, il lui manque l’essentiel ; il lui faut naître de nouveau. Sans cette expérience essentielle, il ne saurait devenir citoyen de la cité céleste.
Le récit nous parle de l’étonnement de Nicodème: «Ne t’étonne pas, lui dit Jésus, que je t’aie dit: ‘Il faut que vous naissiez de nouveau’.» (Jean 3:7). La parabole du pharisien et du publicain (Luc 18:9-14) nous aide à entrer dans les sentiments d’un pharisien, pour bien comprendre l’étonnement de Nicodème: «Moi, Nicodème, avoir besoin de naître de nouveau pour entrer dans le royaume de Dieu! Cela concerne les publicains et les gens de mauvaise vie, mais pas un homme aussi respectable que moi!
Il nous faut ici admirer la sagesse du Saint-Esprit qui choisit le cas Nicodème pour illustrer cette déclaration choquante de la parole de l’Ecriture: «Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.» (Rom. 3 :23). Tous, sans exception, sont privés de la gloire de Dieu, depuis le très religieux et très vertueux Nicodème jusqu’aux méprisables publicains et gens de mauvaise vie, dont cette femme samaritaine que Jésus rencontra au puits de Jacob à Sychar (Jean, 4:1-42).
«Il faut que vous naissiez de nouveau.» Par ces mots, Jésus affirme l’absolue nécessité de la nouvelle naissance. C’est la condition sine qua non pour entrer dans le royaume de Dieu. Les mots «en vérité, en vérité» du verset 3 (répétés aux versets 5 et 11) et le «il faut» du verset 7 ont finalement convaincu le docteur de la loi du caractère incontournable de la question de la nouvelle naissance. Il en fut de lui comme d’un malade qui vient d’être informé du seul remède efficace contre le mal dont il souffre, et qui n’a d’autre désir que de se procurer ce remède. «Comment cela peut-il se faire?» demande-t-il, anxieux, à Jésus.
La réponse de Jésus se résume à ceci: il faut croire en moi comme en celui qui porta en son corps, sur la croix, la malédiction qui reposait sur vous; il faut regarder à moi avec la même foi que les Israélites regardèrent au serpent d’airain dans le désert: « Comme Moise éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’Homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.» (Jean 3:14-15).
Ici, Jésus renvoie Nicodème à une expérience du peuple d’Israël pendant son séjour dans le désert (lisez Nombres 21:4-9). Le peuple avait péché contre l’Eternel qui, pour le châtier, envoya contre lui des serpents venimeux. La mort régnait dans le camp des Hébreux, Mais Dieu, dans sa miséricorde, leur offrit une planche de salut: le serpent métallique qu’il ordonna à Morse de fabriquer et d’élever sur une perche, afin que tout Israélite, mordu par les serpents et qui daignait regarder le serpent élevé, conservât la vie.
C’est dans cette expérience du peuple d’Israël que se trouve la réponse au «Comment cela peut-il se faire?» de Nicodème. Jésus lui apprend que, pour recevoir cette vie nouvelle a laquelle il semblait tant aspirer, il devait réaliser trois choses: 1) Qu’il est, lui aussi, mordu par le serpent, c’est-à-dire qu’il est par nature un homme sur qui repose la malédiction de Dieu, étant un pécheur comme les autres, «car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu» (Rom. 3:23). 2) Que Jésus a été fait malédiction pour nous (Gal 3 :13), c’est-à-dire qu’il a subi le châtiment que lui, Nicodème, il méritait. 3) Qu’il lui faut mettre sa confiance dans le sacrifice du Calvaire et accepter Jésus comme son Sauveur.
Tout cela est résumé dans la seule expression «croire en Lui » qui se trouve dans Jean 1:12: «A tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, Il (Jésus) a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu », donc de naître de nouveau. Croire n’est pas savoir. Savoir que Jésus-Christ est mort sur la croix ne suffit pas, car le diable le sait aussi, mais il n’est pas sauvé pour autant. (Lisez Jacques 2:19). Croire correspond à ce regard plein de foi jeté par l’Israélite au serpent élevé sur la perche. Cher(e) ami(e), c’est ce regard que je vous invite à jeter sur la croix où Jésus donna sa vie pour vous.
Regarde, âme angoissée au mourant du Calvaire
Regarde à Christ sur la croix élevé
C’est là qu’est ton Sauveur: contemple-le mon frère!
Un seul regard, et sois sauvé!
Pasteur Hubermann Larose,
Assistant Pasteur
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