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Food For Your Soul

by Reverend Hubermann Larose


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La Source D’Eau Vive

«Vous tous qui avez soif, venez aux eaux…» (Esaïe 55 :1)

Il y a près de 3.000 ans, le prophète Esaïe vivait au milieu d’un peuple qui aspirait au bonheur, mais qui le cherchait là où il ne se trouvait pas. Ils couraient dans les lieux d’amusement, dépensant leur argent pour des choses qui ne leur apportaient aucune satisfaction permanente. Ils avaient soif de quelque chose que le monde ne pouvait leur offrir. «Le cœur de l’homme, dit le célèbre mathématicien français, Blaise Pascal, a un vide qui a la forme de Dieu.» C’est comme le soulier de Cendrillon qu’aucune autre jeune fille du royaume ne pouvait chausser.

Aucun autre que Dieu ne peut remplir ce vide de façon satisfaisante. D’où cette soif jamais étanchée que l’homme sans Dieu cherche désespérément à satisfaire, en s’abreuvant aux fontaines de cette vie, pour finir par découvrir que «quiconque boit de cette eau aura encore soif». (Jean 4 :13) Mais il est une eau que Dieu donne et qui peut seule désaltérer l’âme : «Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.» (Jean 4 :14)

Esaïe se tint un jour devant le peuple d’Israël et lui communiqua la bonne nouvelle qu’une source abondante est ouverte pour tous ceux qui ont soif : «Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent! Venez, achetez et mangez. Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer.» (Esaïe 55 :1)

Le prophète dénonça aussi la vanité, l’inanité, la futilité de la quête du bonheur à laquelle se livrait le peuple : «Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents.» (Esaïe 55 :1-2)

Est-ce que cela ne sonne pas étrangement actuel à nos oreilles? Aucune génération n’a été aussi adonnée aux divertissements que la nôtre. Dans un livre écrit par Michael Cox et Richard Alm, publié en 1999 et titré Mythes de la Richesse et de la Pauvreté : Pourquoi cela va mieux pour nous que nous ne le croyons, les auteurs font les remarques suivantes :

«Nous affectons plus de temps et d’argent que jamais à la poursuite du bonheur (…) Les dépenses faites pour les divertissements sont passées de $501 en 1970 à 1,650 en 1995 – une hausse annuelle de 4.8 pour cent en moyenne (…) L’argent dépensé pour l’amusement et les jeux a augmenté de 5% des dépenses pour la consommation à plus de 8%.»

Le bonheur semble échapper à l’homme moderne dans la même proportion qu’il investit son temps et son argent, essayant d’y parvenir. Les hommes et les femmes d’aujourd’hui, malgré toutes les sophistications des gadgets électroniques, malgré la multiplicité des activités destinées à les divertir, sont plus abattus, plus déprimés, plus misérables que jamais. La preuve en est le taux de suicide qui s’avère plus élevé dans les pays industrialisés – ces pays où les gens peuvent se payer le coût toujours à la hausse des divertissements – que dans les pays sous-développés, les pays pauvres.

Esaïe 55 : 2 pourrait se formuler dans les termes de cette question rhétorique : «Avez-vous trouvé dans la vie ce que vous y cherchez?» En d’autres termes : «Êtes-vous satisfaits?» C’est la question que, par-delà les millénaires, le prophète est en train de vous poser aujourd’hui – vous qui lisez ces lignes. Vous avez goûté à toutes les joies que le monde peut offrir, mais êtes-vous satisfaits? Ces joies ont-elles réussi à remplir le vide de votre cœur qui a la forme de Dieu? Pour vous aussi – qui que vous soyez – une source est ouverte! L’invitation ne comporte aucune restriction : «Vous tous qui avez soif, venez aux eaux.» L’issue dépend seulement de celui ou celle qui reçoit l’invitation et non de Celui qui l’adresse. Du côté de Dieu, le salut est accompli; mais du côté de l’homme, il doit être reçu, accepté. Pour que cela se fasse, il faut admettre qu’on a soif, c’est-à-dire qu’on est pécheur et, par conséquent, privé de la gloire de Dieu. Il faut donc venir à la source d’eau vive, Jésus-Christ lui-même.

Que de gens meurent de soif devant cette fontaine d’eau vive – peut-être par méfiance ! Il se peut que vous vous disiez en vous-mêmes: «Après avoir bu, sans résultat satisfaisant, à tant de fontaines, à quoi bon m’exposer à une nouvelle déception?» Mais, laissez-moi vous dire que l’eau offerte par Jésus à la Samaritaine a amplement prouvé son pouvoir désaltérant. Des millions de vies changées par Jésus-Christ peuvent témoigner qu’elles ont trouvé en lui la paix et le bonheur si longtemps cherchés. Cette paix et ce bonheur sont aussi pour vous, si seulement vous répondez à la gracieuse invitation que vous adresse le Seigneur.

Hubermann Larose,
Assistant Pasteur

 


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